Sylvain
La technologie est en constante progression et cela ne semble pas prêt de s’arrêter. Nous le voyons d’ailleurs au travers des innombrables écrans présents véritablement partout, écrans dont la gestion de l’utilisation n’est pas évidente à inculquer aux enfants. Et bien que nous ne soyons qu’au début de la création de robots et d’IA plus avancés que l’homme, les progrès numériques liés à la robotique continuent de repousser les limites de l’imagination. Pour l’instant, les machines ont encore une place mineure dans le monde professionnel, mais cela pourrait-il changer à l’avenir ?
Ce qu’il en est aujourd’hui
Nous remarquons chaque jour la présence grandissante des robots dans l’industrie professionnelle. Cependant, les scientifiques se trouvent encore dans une phase d’expérimentation, car l’intelligence artificielle ne semble actuellement pas suffisamment évoluée pour espérer remplacer l’être humain dans tous les domaines. Malgré cela, on peut déjà observer des applications de ces technologies dans certaines situations, comme les caisses automatiques dans les magasins, ou encore des robots chiens utilisés dans des pôles tels que l’archéologie pour assister les chercheurs.
Par ailleurs, les experts en robotique font des progrès stupéfiants dans la conception de machines à l’apparence humaine. Nous pouvons citer en exemple Sofia et Atlas, deux robots humanoïdes aux mimiques confondantes. Le premier emprunte à s’y méprendre le visage d’une femme, et le second, autonome, arbore la démarche d’un être humain. Après cela, nous sommes en droit de nous interroger sur le futur de notre existence, et de nos emplois.
Les secteurs visés d’emblée
Il est possible que certains emplois soient menacés par l’arrivée des robots, surtout dans des domaines spécifiques comme la comptabilité, où des intelligences artificielles peuvent effectuer des tâches telles que la création de bilans, l’analyse de données financières et le calcul de rentabilités plus rapidement que l’Homme.
Les métiers du monde industriel sont également en danger. Une étude de l’Université d’Oxford a révélé que 20 millions d’emplois dans le secteur de la fabrication pourraient être attribués aux robots. L’être humain ne pouvant rivaliser face à l’efficacité redoutable des automates, ce pôle majeur de l’économie a tout à y gagner.
Les métiers de la santé sont aussi dans le viseur des robots. En effet, ces machines coûteraient moins cher que des employés, et ce pour un rendement bien supérieur. En toute logique, le milieu médical sera donc de plus en plus équipé de ces nouveaux « salariés » numériques.
Enfin, la robotisation pourrait également remplacer des métiers de l’enseignement actuel, avec des sites de cours complets accessibles sur la toile.
Mais ne voyons pas tout en noir. La robotisation des entreprises peut aussi apporter son lot d’avantages.
Quels sont les côtés positifs de ce remplacement robotique ?
La combinaison des compétences robotiques et humaines permettraient d’obtenir des résultats encore meilleurs. En milieu scolaire, les IA seraient utilisés pour diffuser le savoir, tandis que l’être humain jouerait un rôle social au sein d’une salle de classe remplie d’élèves. Ainsi, les cours pourront potentiellement s’avérer de très haute qualité.
Dans le domaine de la médecine, les robots peuvent (et certains le font déjà) aider à réaliser des tâches avec plus de précision. Ceux-ci peuvent ainsi représenter des outils précieux pour tous les professionnels.
De plus, la robotisation permet d’améliorer l’efficacité des processus de production, de réduire les coûts et d’augmenter la qualité des produits. Les machines peuvent également servir pour effectuer des manipulations dangereuses pour les humains, comme les missions spatiales ou les opérations minières.
Il est important de souligner que la robotisation ne va pas automatiquement remplacer les emplois humains, mais plutôt les transformer. Les employeurs devront adapter leur main-d’œuvre aux exigences des robots, et les salariés devront acquérir de nouvelles compétences pour travailler aux côtés des robots.
La robotisation du monde du travail demeure donc un phénomène complexe qui entraîne à la fois des risques et des avantages. Être conscient de ces dangers potentiels, c’est anticiper les conséquences sur les emplois et les industries tout en saisissant les opportunités d’améliorations des processus de production et des services proposés. Les gouvernements et les entreprises devront alors collaborer pour gérer la transition de manière responsable et offrir des perspectives d’avenir pour les travailleurs.
